Passer au contenu principal

Aristide Gagnon

Dès sa sortie de l’École des beaux-arts de Québec en 1956, Aristide Gagnon est récompensé pendant trois années consécutives lors de concours artistiques nationaux. C’est le premier prix en peinture du Concours artistique du Gouvernement du Québec, reçu en 1958, qui lui ouvre aussitôt les portes des galeries les plus réputées au pays. Cette lancée exceptionnelle permet rapidement à l’artiste de vivre de son art et de se consacrer à une recherche constante en création, un leitmotiv qui l’anime encore à ce jour.

Parallèlement à son travail en peinture, où il passe librement de la figuration à l’abstraction, Gagnon explore les techniques d’émail sur cuivre et, dès 1970, celles du coulage des métaux, particulièrement du bronze. Armé d’une constance et d’une patience sans faille, il se forme en autodidacte à la fonderie d’art jusqu’à devenir l’éminent spécialiste du bronze qu’il est aujourd’hui, l’un des pionniers du Québec dans le domaine. Les caractéristiques sonores de ce métal noble sont également mises à profit par l’artiste. À partir des années 1990, il conçoit et réalise d’étonnantes sphères de bronze, dont certaines abritent cloches et battants permettant d’estimer différentes mesures de résonance ainsi que de produire une grande richesse de sonorités.

Nombre de paysages, bijoux et assiettes décoratives émaillées, portraits de femmes, poissons, abstractions et sphères aux reliefs évoquant le monde organique végétal témoignent d’une production s’échelonnant sur plus de 60 années de carrière. L’artistes est toujours actif dans son atelier-fonderie de Québec. 

Source : Caroline Houde. Aristide Gagnon. L’harmonie des sphères. Ville de Québec, 2016. 

Aristide Gagnon

Crédit photo :
Isabelle Houde
Voir tous les artistes   Voir toutes les œuvres