Le bateau ivre

Francine Simonin

La sculpture illustre un extrait du poème Le bateau ivre écrit en 1871 par l'auteur français Arthur Rimbaud. Cet extrait a été choisi pour illustrer les notions de force, de déséquilibre et de mouvance exprimés par l'immensité du lieu : la vastitude du passage, l'atrium couronné d'une série d'ouvertures vitrées, le mur penché dans lequel viennent buter les structures des étages. Cet ensemble architectural donne l'impression d'être face à la coque d'un bateau à la dérive: le bateau ivre. Cet extrait fait aussi appel à l'intemporalité de l'art: un lien entre le passé et le futur qui suggère la continuité et la reconnaissance du vécu humain par le moyen de l'expression créatrice. Les formes organiques rappellent celles des éclairs et dynamisent la surface du mur. Les pinceaux font référence au travail de la main de l'artiste. La trame des circuits électroniques (mur de béton) répond à l'ossature de l'architecture.

^{Source : Kalos, la plateforme de collections numériques de la Bibliothèque de l’Université Laval}